Oui à la 1:12 le 24 Novembre

05.11.2013

La lutte pour plus de justice salariale et contre les salaires faramineux rentre dans sa phase finale. Aujourd'hui, Christian Levrat, Regula Rytz, David Roth et Giorgio Tuti, au nom du PS, Verts, JS et USS ont appelé à voter OUI à l'initiative 1:12.
"Il n'y a aucune justification rationnelle au fait que Brady Dougan gagne 1820 fois que son employé le moins bien rémunéré et il n'y a aucune raison pour que le plus haut salaire de UBS, celui d'Andrea Orcel, soit de 25 millions", déclare David Roth, président de la JS Suisse. "Il s'agit de l'enrichissement personnel d'un petit groupe qui croit incessablement." Le président du PS Suisse souligne: "Maintenant il faut que tous les partisans et toutes les partisanes expriment leur voix pour plus de justice salariale."
La Suisse a changé lors des derniers mois: des dizaines de milliers de drapeaux 1:12 ont été placé sur les balcons ou aux fenêtres. Un mix d'activistes de tous les âges animent les débats dans la rue. Les associations patronales et les grandes entreprises diabolisent les excès des salaires des top managers et tissent les louanges des partenariats sociaux. La thématique de la justice dans les salaires occupe les titres de la presse et des débats très intenses sont menés un peu partout en Suisse. Durant ces dernières années, peu d'objet en votation ont généré autant de mobilisation et ont abouti à un tel débat dans l'opinion publique.
Maintenant la campagne touche à sa dernière ligne droite. Celles et ceux qui souhaitent arrêter les profiteurs de l'économie, qui veut mettre en avant les vertus du modèle économique Suisse qui sont la modération et la raison, qui ont envie de voir les écarts salariaux se resserrer, qui ne se font pas impressionner par les menaces et qui sont convaincus que plus de justice dans les salaires est une chose positive pour l'économie et pour la société, alors elles ou ils doivent glisser un oui dans les urnes le 24 novembre au sujet de l'initiative 1:12.
Le peuple Suisse a l'occasion unique de mettre un terme aux excès dans les salaires par le biais d'une voie démocratique. Les managers de l'UBS se sont octroyés l'année passée plus de 2,5 milliards de francs de bonus, pendant que la banque réalisait une perte de 2,5 milliards. Indemnisation d'arrivée de 26 millions comme dans le cas d'Orcel, des parachutes dorés de 72 millions comme pour Vasella, un salaire global de 90 millions malgré les garanties d'état pour le cas Dougan. Ces démesures doivent être arrêtées pour que l'économie Suisse soit à nouveau au service de tout le monde et non pas pour quelques rares privilégiés.
Tu trouves ici tous les documents.