Les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus nombreux : La JS exige une imposition équitable des revenus du capital !

24.11.2017
Les 300 personnes les plus riches de Suisse ont vu leur fortune augmenter de 60 milliards au cours de l’année passée, comme en témoigne le rapport de « Bilan » publié aujourd’hui. C’est à peu près le budget total de la Confédération. En même temps, des mesures de démantèlement s’accumulent dans les cantons et la Confédération, en raison de recettes fiscales faisant défaut. C’est indigne d’une société démocratique. Plus de redistribution est en conséquence urgemment nécessaire.
La caissière de la Migros, l’assureur, l’enseignante ou le graphiste indépendant – toutes et tous travaillent pour toucher leurs salaires. Mais ceux-ci stagnent depuis plusieurs années, alors que ceux du pourcent le plus riches ont explosé.
« Une telle situation est indigne d’une démocratie ! » déclare la présidente de la JS Tamara Funiciello. « Il est inconcevable que d’un côté, nous nous prenions la tête depuis des années pour 70 CHF d’AVS, que nos écoles et hôpitaux ferment et que nos salaires stagnent alors que de l’autre côté, Madame Martullo-Blocher et co. s’enrichissent de 60 milliards – en une année. Ce n’est pas la société dans laquelle je souhaite vivre ». Ceci est d’autant plus vrai que l’accumulation du capital résulte avant tout d’intérêts, dividendes et plus-values sur les actions.
La conseillère nationale (ZH) Mattea Mayer est également scandalisée : « depuis des décennies, le capital et ses revenus sont fiscalement avantagés. Il nous a été promis, en guise de contrepartie, des recettes supplémentaires pour les caisses de l’État et des investissements supplémentaires. Tout ce que nous avons reçu, ce sont des mesures de démantèlement, des coupes dans les réductions de primes et une plus haute imposition pour la population normale. »
C’est pour ces raisons que la JS a lancé l’initiative 99 % en octobre, qui souhaite imposer plus fortement les revenus du capital du pourcent le plus riche que les revenus du travail. Les recettes supplémentaires doivent servir soit à des réductions de l’imposition des personnes disposant de petits ou moyens revenus, soit à des paiements de transfert en faveur de la prospérité sociale, comme par exemple des places en crèche, des réductions de primes ou la formation.